Jean-Marc Requien
Aphorismes et réflexions
Si ça vous dit de partager quelques réflexions avec moi...
La vérité n’est vraie qu’un moment. Et encore !
Certains croient qu’il suffit de paraître pour finir par être... À voir !
On voit mieux quelques fois en ôtant ses lunettes.
Il y a des gens qui ne savent pas quoi dire. Alors ils font des phrases.
Quand on a la foi, on n’a plus les foies.
Derrière la suffisance se cachent souvent beaucoup d’insuffisances.
Certains prétendent qu’il faut tirer sur tout ce qui bouge ; il conviendrait plutôt de tirer sur tout ce qui ne bouge pas.
Il y a quelques fois des heures qui semblent durer des heures.
Certains croient dire, ils ne font que répéter.
Même avec un rétroviseur, on avance moins vite à reculons.
Il faut que nous restions ouverts 24 heures sur 24.
Il faut être fou pour se réfugier derrière des garde-fous.
On dit qu’après la pluie, le beau temps... Mais il faut se souvenir qu’après le beau temps vient toujours la pluie.
À force de peser ses mots, on finit par dire des choses dont tout le monde se balance.
J’aime au-delà de tout déranger l’ordre officiel des choses.
C’est parce que le monde dans lequel nous vivons n’est pas toujours supportable que je me réfugie volontiers
dans un imaginaire éphémère.
Le travail de l’artiste n’est pas de penser, de calculer, mais de modifier la donne, de donner à voir autre chose.
Dans chaque collage agissent des contradictions secrètes qui livrent une vérité dérisoire
faite de faux-semblants et de trompe-l’œil.
On n’est jamais sûr d’avoir compris ou interprété une œuvre d’art; il est toujours possible,
même lorsque l’on croit avoir résolu l’énigme qu’elle constitue de ne pas découvrir le secret bien caché qu’elle dissimule.
Chacun a sa définition de l’art., Pour moi, mais on peut imaginer d’autres perceptions,
il doit toujours y avoir une dimension poétique.
Certains artistes font penser au paon faisant la roue, encore que l’animal fasse preuve de moins de vanité
Un humoriste est pareil à l’enfant qui chante lorsqu’il a peur.
On conditionne les enfants en les emmenant de force visiter les biennales d’art contemporain
comme on obligeait les enfants d’autrefois à se rendre à la messe.
On s’entend mieux lorsque l’on sait écouter.
Sérieusement faut-il vraiment se prendre au sérieux pour être pris au sérieux ?
Une nuit blanche devient pas toujours à bout de la maudite feuille blanche
La tolérance mais bien souvent qu’indifférence.
Quand l’imagination arrive au pouvoir, bien souvent elle en meurt.