Jean-Marc Requien
Témoignages
Merci à ceux qui ont montré un certain intérêt pour mon travail
Il ramasse maints objets déchets végétaux au cours de ses pérégrinations. Avec beaucoup de sensibilité et d’adresse, il les détourne, les assemble pour les faire passer d’objets à sujets. Il nous amène ainsi dans son monde imaginaire où ces choses communes se métamorphosent et nous forcent à porter un autre regard. Sa démarche est la même pour ses collages que pour ses sculptures quand il juxtapose des papiers déchirés pour les immortaliser dans une autre vision. Il leur invente une nouvelle histoire. Il joue avec les mots comme avec les choses pour nous entraîner dans ses réinventions poétiques.
Albert Constantin. Architecte.
Il paraît difficile d’enfermer Requien dans un style ou une ligne définie au plan artistique. C’est justement cette liberté qui me plaît dans son travail. Il surprend à chaque exposition. Ce qui domine est sans conteste la diversité de sa créativité dans les thèmes abordés tant au plan des sujets, matières et des formes. Le concernant, je répondrais volontiers par la réponse de Diaghilev à Cocteau qui lui demandait ce qu’il attendait de lui : « étonne moi » lui répondit-il. Le travail de Requien m’étonne alors que j’y retrouve les traces d’un métier que nous avons longtemps partagé.
Denis Trouxe. Ex adjoint à la culture
Certains rêvent de transformer le plomb en or. Avec Jean Marc Requien le moindre morceau de papier déchiré ou découpé, le plus petit bout de bois ou de métal ramassé ou encore les éclats d’un miroir brisé... Bref ! Ces déchets du quotidien que l’on ne voit même plus deviennent projection artistique d’une simplicité qui force l’admiration.
Jean-Paul Pignol. Traiteur Restaurateur
Dans son travail, je reconnais bien le personnage dans ce qu’il est et dans ce qui me plaît : facétieux, ironique, inattendu mais pas que... Artiste, c’est-à-dire doué de voir autrement, notamment lorsqu’il sait transformer en œuvre d’art par son simple regard, la brindille de bois qu’il ramène ou le morceau de métal qu’il a récupéré.
Ami de la forme, de l’assemblage géométrique de formes, ami de la matière pour donner de l’épaisseur, ami de la couleur enfin « et pour moi, ça veut dire beaucoup » dans la lignée de mes activités professionnelles et mes penchants pour Matisse, Man Ray ou encore Torny et Herbin. Oserai-je le dire ? Je me réjouis de profiter tous les jours en solitaire de sa production.
Bernard Reybier. Président de Fermob
Dans ma jeunesse, dans les années 80, je ne considérais l’art que sous son angle figuratif... Comme mes parents ! J’ai lâché ce courant en rencontrant Jean Marc Requien et ses collages, puis sa peinture et enfin ses sculptures. J’ai découvert la liberté créative, la sensibilité exacerbée voir l’insolence artistique de l’homme qui ont fait de moi un grand amateur de son art.
Franck Levotre. Dirigeant de sociétés
L’œuvre de Requien est bien le reflet de sa personnalité complexe, faite de poésie, de culture, et d’humour. Collectionneur, je possède une vingtaine de ses collages qui nous ont incité à voir autre chose que ce que l’on perçoit à première vue. Il propose à chacun de trouver un autre sens à l’image immédiatement perçue en fonction de son imagination ou de ses états d’âme. Il est pour moi, en ce début du XXIè siècle, une figure marquante de l’école lyonnaise dont il se réclame.
Alain Bideau. Historien et Démographe


